L’église Saint-Georges de Trappes a été édifiée entre le IXe et le XIIe siècle. En 1599, le clocher vétuste s’effondra et fut réparé et recouvert de tuiles en 1602. Aux environs de 1700, l’église qui présentait un état lamentable est démolie et reconstruite de 1701 à 1703. |
La cloche qu’elle abritait, baptisée «Marguerite-Élisabeth» en 1647, est fêlée lors d’une cérémonie pendant l’entre-deux guerres. Elle a été refondue en deux cloches plus petites, toujours utilisées aujourd’hui. En 1003, il existe déjà une église à Trappes dédiée à Saint-Georges. Cette église était sombre et humide car elle se trouvait souvent inondée lors de pluies importantes. |
La croix d’Auleau Sur la Place Roméro juste à l’entrée droite de l’église Saint-Georges, il y a la croix d’Auleau datant du XVè siècle. Ce haut fût monolithe, surmonté d’une croix en fer, figure sur le plan dressé par le frère Germain en 1700 pour construction d’une nouvelle église. Il constituait probablement le socle de la croix d’Auleau citée en 1415 dans l’ouvrage « Le livre Vert » de l’Abbé de Saint-Denis. |
La Piscine de l’église Saint-Georges L’église, construite entre le IXe et le XIIe siècle est démolie en 1700. Seule subsiste cette piscine sculptée aux parois ornées d’une fleur de lis extrêmement stylisée et d’une branche d’olivier. Celle-ci était autrefois destinée à recueillir l’eau utilisée lors des baptêmes par aspersion. Naguère, cette piscine contenait l’eau bénite avec laquelle les fidèles se signaient en entrant dans l’église. D’une largeur de 73 cm, d’une longueur de 76 cm et d’une profondeur de 37 cm, elle se trouve aujourd’hui au Centre Technique Municipal de Trappes. |
Qui est St Georges ? L’église de Trappes a comme Saint Patron, SAINT-GEORGES. Il était soldat et il est mort en 303 ap. J.C. comme martyr. Il aurait été martyrisé en Palestine pendant la persécution de l’empereur Dioclétien. Le culte de Saint Georges se propagea d’abord en Palestine, puis en Italie, en Sicile, dans les Gaules et en Angleterre. Les croisades contribuèrent à étendre sa popularité, en particulier dans les armées françaises et anglaises. Il devint le patron des chevaliers. Benoît IV le donna également comme patron à l’Angleterre; il l’est resté après la Réforme. Il est en outre devenu patron des cavaliers et celui des scouts. |