Continuons notre chemin vers Pâques avec toute la famille paroissiale !
ÉVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
MEDITATION
D’un côté, il y a cet homme riche. Oh ce n’est pas une mauvaise personne : il n’est pas dit qu’il soit cruel, méchant ou hautain envers autrui. Nous apprenons qu’il était assez soucieux de son apparence, de ses habits et qu’il aimait faire la fête. Nous comprenons que son problème, c’est d’être tellement pris par lui-même qu’il n’a pas vu, qu’il n’a pas voulu voir autour de lui les situations de souffrance… Pris peut-être dans sa superficialité. Nous ne connaissons pas son nom… Peut-être, reconnaissons-le, car il porte le nôtre : il me ressemble un peu, il te ressemble un peu… Et de l’autre côté il y a cet homme pauvre qui n’a pas de quoi se nourrir. Nous apprenons qu’il est aussi malade, couvert d’ulcères. Lui, par contre, nous connaissons son nom : il se nomme Lazare. Appelé par son nom, comme pour rappeler que Dieu entend particulièrement la voix du pauvre qui monte vers lui. Comme pour rappeler cet amour de prédilection que Dieu porte aux plus fragiles. Il les connait chacun, chacun par leurs noms. Et voici que dans la parabole, l’homme riche et Lazare meurent et montent ensemble vers Dieu. Lazare, lui qui toujours eut la dernière place, se retrouve à la place d’honneur, tout près d’Abraham. Quant à l’homme riche le voici au supplice, en proie à la torture, très loin d’Abraham. Et pour la première fois, il semble voir Lazare. Et il demande à ce que Lazare vienne à son aide. Et il demande à ce que Lazard aille prévenir sa famille sur la terre des vivants. Abraham le refuse : les uns les autres ont eu la loi et les prophètes pour comprendre ce que Dieu attendait d’eux.La parabole est cruelle et un peu excessive, comme souvent le langage en parabole. Mais l’objectif est de comprendre le message : le riche et sa famille avaient la Loi et les Prophètes pour ouvrir les yeux. Et nous, nous avons l’Ancien et le Nouveau Testament pour entendre l’appel de Dieu à convertir notre regard et voir, voir autour de nous nos frères à aimer. Ta parole, Seigneur, en ce Carême : une lumière sur nos routes. Saurons-nous ouvrir les yeux ? Lazare en hébreu signifie « Dieu a secouru ». Saurons-nous à notre tour secourir les « Lazare » d’aujourd’hui ?
PRIERE DU JOUR
Pour les soignants, pour qu’ils continuent de prendre soin de tous, pour qu’ils soient épargnés eux- mêmes par la maladie et pour qu’ils aient la reconnaissance qu’ils méritent, par l’intercession de la Vierge Marie, prions : Je vous salue Marie…
Carême 2021 : Méditation du 4 mars
Continuons notre chemin vers Pâques avec toute la famille paroissiale !
ÉVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT LUC
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
MEDITATION
D’un côté, il y a cet homme riche. Oh ce n’est pas une mauvaise personne : il n’est pas dit qu’il soit cruel, méchant ou hautain envers autrui. Nous apprenons qu’il était assez soucieux de son apparence, de ses habits et qu’il aimait faire la fête. Nous comprenons que son problème, c’est d’être tellement pris par lui-même qu’il n’a pas vu, qu’il n’a pas voulu voir autour de lui les situations de souffrance… Pris peut-être dans sa superficialité. Nous ne connaissons pas son nom… Peut-être, reconnaissons-le, car il porte le nôtre : il me ressemble un peu, il te ressemble un peu… Et de l’autre côté il y a cet homme pauvre qui n’a pas de quoi se nourrir. Nous apprenons qu’il est aussi malade, couvert d’ulcères. Lui, par contre, nous connaissons son nom : il se nomme Lazare. Appelé par son nom, comme pour rappeler que Dieu entend particulièrement la voix du pauvre qui monte vers lui. Comme pour rappeler cet amour de prédilection que Dieu porte aux plus fragiles. Il les connait chacun, chacun par leurs noms. Et voici que dans la parabole, l’homme riche et Lazare meurent et montent ensemble vers Dieu. Lazare, lui qui toujours eut la dernière place, se retrouve à la place d’honneur, tout près d’Abraham. Quant à l’homme riche le voici au supplice, en proie à la torture, très loin d’Abraham. Et pour la première fois, il semble voir Lazare. Et il demande à ce que Lazare vienne à son aide. Et il demande à ce que Lazard aille prévenir sa famille sur la terre des vivants. Abraham le refuse : les uns les autres ont eu la loi et les prophètes pour comprendre ce que Dieu attendait d’eux.La parabole est cruelle et un peu excessive, comme souvent le langage en parabole. Mais l’objectif est de comprendre le message : le riche et sa famille avaient la Loi et les Prophètes pour ouvrir les yeux. Et nous, nous avons l’Ancien et le Nouveau Testament pour entendre l’appel de Dieu à convertir notre regard et voir, voir autour de nous nos frères à aimer. Ta parole, Seigneur, en ce Carême : une lumière sur nos routes. Saurons-nous ouvrir les yeux ? Lazare en hébreu signifie « Dieu a secouru ». Saurons-nous à notre tour secourir les « Lazare » d’aujourd’hui ?
PRIERE DU JOUR
Pour les soignants, pour qu’ils continuent de prendre soin de tous, pour qu’ils soient épargnés eux- mêmes par la maladie et pour qu’ils aient la reconnaissance qu’ils méritent, par l’intercession de la Vierge Marie, prions : Je vous salue Marie…